Comme nous l’avons vu au cours de cette étude, il existe deux types d’informatique pouvant rendre des services à la voile. Tout d’abord une informatique à terre disposant de toutes les ressources disponibles actuellement en matière de technologie et une informatique embarquée qui doit tenir compte de la faible place dans la cabine et du manque d’électricité à bord.
Cette répartition de l’informatique n’est pas spécifique à la voile, on retrouve à peu près les mêmes contraintes dans l’automobile avec des spécifications différentes.
L’informatique depuis la terre apporte des améliorations en matière de design, d’entraînement et de sécurité (bien que ce thème n’ait pas été abordé. Ce coté là est bénéfique pour la voile à mon avis puisqu’il permet d’améliorer les performances des navires.
Par contre avec un ordinateur à bord qui guide et informent les pilotes risque de l’enhardir avec à terme une prise de risque plus grande liée à la sensation de tout contrôler. Il ne faut donc pas oublier qu’il est impossible de lutter contre la nature.
Cependant seule une très faible partie des bateaux et des marins sont concernés par le développement car installer un ordinateur à bord coûte très cher et peu de plaisanciers peuvent se le permettre. Sans oublier que la grande majorité des plaisanciers pratiquent la voile par plaisir. Ce n’est certainement pour utiliser un ordinateur dans leurs moments de détente.